lundi 16 décembre 2075

« Les citations préférées d'une petite fée. »

Les citations préférées d'une petite fée. 
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« La vie ne dure pas, les souvenirs sont passif, la vie change, les gens change, profitons de l'instant présent avec ceux qu'on aime. » - ©Feyaliah 21.11.13

« Apporter à son être un éternel recours. » ©Feyaliah - 2014

« La folie n'est pas une maladie, non ! Elle est une partie intégrante de l'homme. 
Elle le caractérise d'une manière trouble et décalée, chacun est un peu fou... À sa manière, même toi, même eux. » 
©Feyaliah - 04.10.14

« Ils étaient tout, tout sauf des démons. Ils étaient l'amour, la joie, la force, le bonheur, l'existence qui me faisait voir la vie d'une manière splendide. Ils étaient des anges. » - ©Feyaliah - 05.04.2015

« J'ai simplement fini par enterrer ma tristesse dans un trou sans fond. »
- ©Feyaliah 22.05.15

« Parfois, quand je regarde le ciel, j'ai ton sourire dans ma tête, je ne sais pas pourquoi. » ©Feyaliah - 16.08.15

« Âme meurtrie sous ce maquillage. Mon bonheur ne doit être qu'un mirage. » - ©Feyaliah 21.08.15

« Quand tout semblait éteint, une lumière jaillit de nulle part. » ©Feyaliah - 08.05.16

« Un soupçon d'amertume... Une goutte de joie... Un peu de blanc un peu de noir... Et voilà. » ©Feyaliah - 07.08.16

« Ô armes, nos corps en lice, abandonnant nos vices, en vain voilà la mort saine. » - ©Feyaliah 31.08.16

« Ô armes, nos corps en lice, abandonnant nos vices, en vain voilà la mort du saint. » - ©Feyaliah 31.08.16

« La vie bat des ailes, quant à l'Homme, il plonge tête baissée. » ©Feyaliah 2014

« Douce âme, tu t'emportes sous la lune, encor, dans l'instance d'une nouvelle ère. » ©Feyaliah 03.04.16

« Ici, ne dure qu'un siècle, la vie ne s'éternise qu'une étincelle, l'amour si libre émane avec tumulte. » ©Feyaliah 11.04.16

« Fuir... en espérant que le meilleur, subvienne. » ©Feyaliah - 26.04.16

« Quant à notre solitude, elle n'existe plus que dans nos mauvais rêves démoniaques. » - felltigedig ©Feyaliah 31.05.16

« Été, déconcertant. Couleur saisissante, gercée. Printemps, tendancieux. Spéculation symphonique, vénéneuse. Rayon d'automne, paradis mélancolique. Geste limonade, tumultueux. Musique crescendo, lento. Danse, mi-voix fragile et scrupuleuse. Hiver, nourrissant. Toi et moi, vivace. » - ©Feyaliah 08.06.16

« The demon in me eats me, and I never dismiss its existence. » - ©Feyaliah 16.07.16

« L'imagination de nos peurs, n'est-elle pas la pire des souffrances en ce monde ? »

- ©Feyaliah 30.07.16« De nature abject, je me méfiais de tous sentiments jusqu'à ma fin. » ©Feyaliah 08.08.16

« De nature abject, je m'étais fie de tous sentiments jusqu'à ma fin. » ©Feyaliah 08.08.16

« Et si ce matin-là, j'étais devenue une autre, qu'aurais-tu alors pensée de ma folie ? » - ©Feyaliah 08.08.16

« L'erreur est humaine, et le mensonge est idiot. » ©Feyaliah 10.11.16

« Alors que je m'appliquais à quitter ce monde, la pluie m'attira vers elle comme une nouvelle source de vie. » ©Feyaliah 02.11.16

« Il existe des millions et des milliards de personnes dans ce monde.
Mais je suis tombée amoureuse de toi, et seulement, de toi. » ©Feyaliah 09.02.17

« 365 pensées, et elles sont toutes pour toi. » ©Feyaliah 26.02.17

« La pire erreur que j'ai faite, c'est d'atterrir dans ton coeur, et voir que je n'y étais pas la seule. » ©Feyaliah 26.02.17

« Jour 30, j'oublie tout jusqu'à la dernière goutte. » ©Feyaliah 27.02.17

« J'avoue que je n'arrive plus à sourire... du moins plus sincèrement. J'ai le visage brisé de larmes, et le corps entaillé par les sentiments, et toutes les émotions qui me lacèrent le ventre. » ©Feyaliah 27.02.17

« Parfois, il faut aller mal. Pour aller mieux. » ©Feyaliah 28.02.17

« Aussi sournois que mon coeur dans une poche d'acide. » ©Feyaliah 10.03.17

« Vivre. Comme une pensée, sans borne, sans limite. » ©Feyaliah 14.03.17

« Dans ma vie le chaos est une entité possessive. Elle frappe sans qu'on ne s'y attende, et elle s'évapore à nouveau, laissant la souffrance brûler en mémoire. Parfois ce laisser envahir et dépasser par les sentiments est la meilleure des solutions. Pour revenir plus fort. » ©Feyaliah 14.03.17

« Je t'aime tellement. J'crève à l'idée que tu m'détestes. Je suis en train de pourrir jusqu'au tréfonds de mon corps. Je me lamente, je me déteste; et je t'aime, encore, et toujours plus, même si jamais nous ne partagerons le bonheur ensemble. » ©Feyaliah - Mars 2017

Con ou pas, c'est la mort qui nous attend, alors autant profiter de la vie. ♥ »  ©Feyaliah, 08.04.17, 4h24. (mrc chocho&kami)

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c'est une ville de papier, tout est en papier. Tu savais que, durant une bonne partie de son histoire, l'homme a eu une longévité qui n'excédait pas trente ans ? On pouvait espérer jouir de dix ans de vie d'adulte tout au plus. Personne ne faisait de plan de carrière. Personne ne pensait à sa retraite. Personne ne faisait de plan du tout. Pas de temps pour les plans. Pas de temps pour l'avenir. Puis la durée de vie s'est allongée et les gens ont eu de plus en plus d'avenir, et par voie de conséquence ils ont consacré plus de temps à y réfléchir. A l'avenir. Et aujourd'hui, la vie est devenue l'avenir. 
- John Green

tout devient laid quand on s'approche. Tout le monde commence comme un vaisseau étanche. Et puis des événements se produisent, on est quitté, on n'est pas aimé, on n'est pas compris, on ne comprend pas les autres, et on se perd, on se déçoit et on se fait du mal. Le vaisseau commence alors à se fissurer par endroits. Et effectivement, une fois que le bateau prend l'eau, la fin est inéluctable. 
- John Green

Je suis amoureux de toi et je sais que l'amour n'est qu'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu'un jour viendra où tout ce qu'on a fait retournera à la poussière, je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais et je suis amoureux de toi. 
- John Green

« Peut être qu'il y a quelque chose que tu as peur de dire, ou quelqu'un que tu as peur d'aimer, ou un endroit où tu as peur d'aller. Ça fait mal, c'est normal. Ça fait mal parce que ça compte. » - John green
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« Les âmes-sœurs finissent par se trouver quand elle savent s'attendre. » - Théophile Gautier
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« Écrire c'est empoigner sa souffrance, la regarder en face et la clouer sur la croix. Et après, on s'en fout d'être guéri ou pas, on a pris sa revanche. » - Katherine Pancol
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« Rien que d'y penser, j'ai le cœur au bord des lèvres et l'envie de pleurer de plus belle. » - Justine Lévy
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« L'amour sera notre ciel, mon amour tu seras ma tombe. » - Damien Saez
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« Mon verre s'est brisé dans un éclat de rire. » - Guillaume Apollinaire
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« On a tous du chemin à faire, mais la balade en vaut la peine. » - Travis
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« L'amour c'est parfois plus lourd à porter, qu'une arme » - Inconnu
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« La sorcière peut bien enchaîner le prince Charmant sans aucun lien visible, et même le changer en Oiseau Bleu; elle ne peut faire qu'il n'aime pas celle qu'il a choisie; en Oiseau Bleu encore il vient chanter à la fenêtre de la bien-aimée. » - Émilie Auguste-Chartier
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« Chaque journée est un élan qui traverse l’histoire. » - Jim Morrison
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« L'homme ne fait pas avancer le temps.
Le temps fait avancer l'homme. » - Friedrich Nietzsche
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« Exposez-vous à vos peurs les plus profondes ; après cela, la peur ne pourra plus vous atteindre. » - Jim Morrison
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« Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. » - William Shakespeare
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« Non, cette effervescence n’est qu’un rouage de la machine. Le monde va plonger dans un chaos encore plus grand. » - Lelouch
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« Qui n'a pas connu l'échec ne peut apprécier pleinement le succès. » - Josette Sauthier
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« Ceux qui ne croient pas à la magie ne la trouveront jamais. » - Roald Dahl
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« Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière - Jean Cocteau
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« Peu importe combien de fois tu me rejettes
je ne peux m'empêcher de t'observer, tout comme avant. » - Inconnu
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« D'en vouloir à quelqu'un c'est boire un peu de poison chaque jour
 en espérant que ce soit l'autre qui en meurt... » - Nicolas Bordeleau
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« J'aurais dû avoir deux cœurs, le premier insensible, le second constamment amoureux, j'aurais confié ce dernier à celle pour qui il bat et avec l'autre j'aurai vécu heureux. » - Amin MAALOUF
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« Les hommes libres peuvent partir, et quelques fois ils restent. Voilà la plus belle preuve d'amour; prendre la liberté de rester alors qu'on pourrait s'en aller. » - Camille Laurens
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« Je découvre avec mélancolie que mon égoïsme n'est pas si grand puisque j'ai donné à autrui le pouvoir de me faire de la peine. » - Antoine de Saint-Exupéry 
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« Nos yeux se renvoient la lumière. Et la lumière le silence. A ne plus se reconnaître. A survivre à l'absence. » - Paul Éluard
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« On vit avec un cœur trop plein dans un monde trop vide. Et sans avoir usé de rien, on est désabusés de tout. » - Chateaubriand
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« Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi... Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent... » - Stephen KING
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« Le cynisme ne soulage qu'un moment les consciences écœurées par l'hypocrisie. » - Georges Bernanos
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« Rien ne ressemble plus à un coup d'audace qu'un coup de désespoir. » - Georges Bernanos
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« Les déroutes ne se rachètent que par des victoires, la paresse et la lâcheté que par un élan de courage et d’audace. » - Georges Bernanos
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« Mais tomber n'a jamais été une fin en soi. Ce qui m'intéresse, c'est le court moment aussi épique qu'incongru qui précède : l'envol. » - Mathias Malzieu

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« J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui... » - Alfred de Musset
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« Souvent l'amour meurt, parce qu'on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu'on avait fait pour l'inspirer. » - Alfred de Musset
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« Si pour certaines personnes la vie est une tragédie, elle ne se joue pas comme tel même si vous en êtes l'acteur, vous n'en décidez pas de votre malheur à en faire le bonheur des gens qui en sont spectateurs de cette comédie, remuant le couteau dans la plaie pour que ne cesse de saigner votre coeur. » - Descrea
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« C'est le destin qui distribue les cartes, mais c'est nous qui les jouons. » - Randy PAUSCH

« Les murs de briques qui se trouvent sur votre chemin sont là pour une seule raison, vous pousser à vous dépasser pour obtenir ce que vous voulez vraiment. » - Randy PAUSCH

« L'expérience est ce que nous gagnons quand nous n'avons pas atteint ce que nous souhaitions. » -  Le dernier discours, Randy PAUSCH

« Ce qui compte, ce n'est pas les coups que l'on donne mais ceux que l'on reçoit et auxquels on résiste pour aller de l'avant. » - Randy PAUSCH
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« C'est une consolation de partager le même malheur et de ne pas être seul à souffrir. » - Lucien de Samosate
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« Il y aura des matins clairs et d'autres obscurcis de nuages. Il y aura des jours de doutedes jours de peurdes heures vaines et grises dans des salles d'attentes aux odeurs d'hôpital. Il y aura des parenthèses légèresprintanièresadolescentes, où la maladie elle-même se fera oublier. Comme si elle n'avait jamais existé. Puis la vie continuera. Et tu t'y accrocheras. » - Guillaume Musso
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« On la connaît tous... Cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous
Mais il suffit parfois d'une rencontre... » - Guillaume Musso

« Il est des épreuves que l’on ne surmonte jamais vraiment, mais auxquelles on survit, malgré tout. » - Guillaume Musso
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« Rien n'est plus trompeur qu'une photographie : on croit fixer un moment heureux pour l'éternité alors qu'on ne créé que de la nostalgie. » - Guillaume Musso
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« Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi. » - Francis Scott Fitzgerald
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« Je ne parle pas de se jeter tête baissée contre un mur, mais plutôt de se tenir devant le mur, de lever la tête et d’essayer de le franchir. » - Theodore Roosevelt
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« Personne ne peut revenir en arrière et créer un nouveau départ, mais tout le monde peut commencer aujourd’hui et créer une nouvelle fin » - Maria Robinson
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« Je me sens vide, comme s'il n'y avait rien en moi sauf ce coeur brisé, le seul organe resté dans sa coquille. Je sens l'écho des plaintes en moi, je sens les battements sourds se répercuter dans mon squelette. J'ai un coeur, dit la science, mais je suis un monstre, dit la société. Et je le sais, bien sûr, je le sais. Je sais ce que j'ai fait. Je ne demande aucune compassion.
Mais quelquefois, je me dis - quelquefois, je me demande : si j'étais un monstre... je le sentirais forcément, non ?

J'éprouverais de la colère, de la méchanceté, une soif de vengeance. J'éprouverais une rage folle, je serais assoiffée de sang, et j'aurais besoin de me justifier.
Au lieu de quoi j'éprouve un vide abyssal en moi, si profond, si sombre que je n'y vois rien ; je ne vois pas ce qu'il renferme. Je ne sais pas qui je suis ni ce qui pourrait m'arriver.
J'ignore ce que je pourrais faire encore. » - Tahereh Mafi
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Je compte tout.
« Les nombres pairs, les nombres impairs, les dizaines. Je compte les tic de la pendule, je compte les tac de la pendule, je compte les lignes entre les lignes d'une feuille de papier. Je compte les battements brisés de mon cœur. Je compte mes pulsations et mes battements de paupières, et le nombre d'inspirations nécessaires à une oxygénation suffisante de mes poumons. Je reste comme ça, je reste debout, je compte jusqu'à ce que la sensation disparaisse. Jusqu'à ce que les larmes cessent de couler à flots, jusqu'à ce que mes poings cessent de trembler, jusqu'à ce que mon cœur cesse de me faire souffrir.
Il n'y a jamais assez de nombres. » - Tahereh Mafi
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.L’un voit plus de diables que tout l’enfer n’en contient, C’est le fou ; l’amoureux, tout aussi frénétique, Voit la beauté d’Hélène dans un front d’égyptienne ; L’œil du poète, animé d’une noble frénésie, Passe du ciel à la terre, et de la terre au ciel ; Et tandis que l’imagination permet de donner vie A des formes inconnues, la plume du poète Leur donne des contours, de sorte que nuée et néant Sont dotés d’une habitation locale et d’un nom.

Songe d’une nuit d’été - Shakespeare
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Il arrive qu'un individu devienne le centre de votre vie, sans que vous ne soyez lié à lui ni par le sang ni par l'amour, mais simplement parce qu'il vous tient la main, vous aide à marcher sur le fil de l'espoir, sur la ligne tremblante de l'existence. Ami ! Frénétiquement.

Le ventre de l’Atlantique - Fatou Diome
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J’ai découvert que les gens sont constitués de multiples couches de secrets. On croit les connaître, les comprendre, mais leurs motivations nous restent toujours cachées, enfouies au fond de leur cœur. On ne peut jamais savoir qui ils sont vraiment. Mais on peut parfois décider de leur faire confiance. - Divergente, tome 2 : L'insurrection de Veronica Roth
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« Je suis comme ça. Ou j'oublie tout de suite ou je n'oublie jamais. » - Samuel Beckett
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« Car l'amour m'a donné les seuls plaisirs, les seuls cris qui n'étaient pas des plaintes, les seuls mouvements qui n'étaient pas de douleur, les seuls sentiments qui n'étaient ni de honte ni de haine ; Il m'a donné les seules joies, les seuls moments de plénitude de ma vie, et m'a montré jusqu'au désespoir, et à l'abandon de moi-même, que ma bouche, que ma chair, mes cris, ma poitrine, mon dos, tout mon être enfin, manquait, et manquait, et manquait d'amour. » - Salvat Etchart
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« Dans ce monde d'égoïste qui est le nôtre, je me demande parfois si on ne devrait pas se déguiser en miroir pour que les autres nous accordent un regard. » - Philippe Geluck
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« Quand on tombe dans l'eau, la pluie ne fait plus peur. » - Proverbe russe
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« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse. » - Henry Brulard Gallimard
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« Mon passe-temps favori c’est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps. » - Françoise de Sagan
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« Certains jours, j'ai rêvé d'une gomme à effacer l'immondice humaine. » 

- Louis Aragon, Journal du Surréalisme

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« Je tournais en rond. J'attendais. Quelqu'un, quelque chose, un soulagement, une déception. Une histoire. » - Anna Gavalda
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« Tout ce qui ne me tue pas, me rend plus fort. » 
C'était une connerie. Du moins, dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée. 
- Jean-Christophe Grangé, Le Passager. 

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« Souffrir, s'irriter, enrager, pleurer, c'est le lot du monde des hommes. Moi même, je n'ai fait que cela pendant trente ans et j'en ai assez. Et si, par dessus le marché, le roman, et le théâtre renouvelaient les mêmes stimulations, cela dépasserait les bornes. La poésie à laquelle j'aspire n'est pas celle qui exhorte les passions terrestres. Mais plutôt celle qui m'affranchit de préoccupations triviales et me donne l'illusion de quitter - ne fût-ce que pour un instant - ce monde de poussière. » - Oreiller d'herbes de Natsume Soseki
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« Je te rencontre. Je me souviens de toi. Cette ville était faite à la taille de l’amour. Tu étais fait à la taille de mon corps même. Qui es-tu ? Tu me tues. J’avais faim. Faim d’infidélités, d’adultères, de mensonges et de mourir. Depuis toujours. Je me doutais bien qu’un jour tu me tomberais dessus. Je t’attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu’aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. Le jour ne se lèvera plus sur personne. Jamais. Jamais plus. Enfin. Tu me tues. Tu me fais du bien. Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous n’aurons plus rien d’autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir. Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. Le nom s’en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait. » - Marguerite Duras, Hiroshima mon amour
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Plus tard, dans le même après midi.
J'ai voulu vous dire
que je vous aimais.
Le crier. 
C'est tout  
- Marguerite Duras, C'est tout.
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Vendredi saint.
Prends-moi dans tes larmes, dans tes rires, dans tes pleurs.
- Marguerite Duras, C'est tout.
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Y.A : Le paradis, vous irez ?
M.D : Non. Ça me fait rire.
Y.A : Pourquoi ?
M.D : Je ne sais pas. Je n'y crois pas du tout.
Y.A : Et après la mort, qu'est-ce qui reste ?
M.D : Rien. Que les vivants qui se sourient, qui se souviennent. 
Marguerite Duras, C'est tout.
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« Il est 3h du matin. Encore. J'ai perdu le fil des heures de sommeil que je ne pourrai jamais récupérer. Il y a des peut-être qui tournent autour de ma tête, des j'aurais dû qui me cognent dans les côtes et des plus jamais qui entourent mon coeur. » - Inconnu
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« Certaines fois, certaines larmes servent à amorcer toutes les autres. J'ai beaucoup pleuré. J'ai tout pleuré. Tout ce que je n'aimais pas chez moi, les bêtises inavouées que j'avais commises jusque-là et tout ce que j'avais perdu en cours de route depuis que j'étais en âge de comprendre que certaines choses se perdaient à tout jamais. 
J'ai pleuré de la place de l'Étoile à la Place de Clichy. 
J'ai pleuré tout Paris. J'ai pleuré toute ma vie. » - Anna Gavalda
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« L'amour seul est resté, comme une grande image survit seule au réveil d'un songe effacé. » 
- Alphonse de Lamartine
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« N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. » - Henry de Monfreid
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« Il arrive qu'un individu devienne le centre de votre vie, sans que vous ne soyez lié à lui ni par le sang ni par l'amour, mais simplement parce qu'il vous tient la main, vous aide à marcher sur le fil de l'espoir, sur la ligne tremblante de l'existence. Ami ! Frénétiquement. » Le ventre de l’Atlantique - Fatou Diome
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Le grands moments de notre vie ne sont pas toujours immédiatement perceptibles : il peut arriver qu'on en mesure l'importance sur-le-champ ; mais il arrive aussi qu'ils surgissent du passé, bien des années plus tard. Il en va peut-être de même avec les gens. - Un jour, James Salter, Une vie à brûler.
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« L'échec est quelque chose qui nous arrive, pas qui nous définit. » - Inconnu
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And when you didn't like me anymore, I didn't like me even more.
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« Ce n'est que plus tard, avec du recul, que j'ai compris que tu n'avais jamais cessé de m'habiter de ton amour et de ta présence, en me faisant sentir le meilleur sens que tu voulais donner à ma vie, le sens de « tout donner » pour recevoir au centuple. » - Inconnu
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« J'ai éclaté en sanglots. J'ai un faible pour cette expression. On n'éclate jamais de faim ou de froid. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats. » - Albert Espinosa
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« Rien au monde, après l'espérance n'est plus trompeur que l'apparence. » - Charles Perrault
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« Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui-même. » - V pour Vendetta
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Y'a qu'l'insomnie qu'a réussi à m'cerner. » - LECK 
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« J'ai tout fais pour l'atteindre et le ramener du bon côté. Mais c'était inutile. Je l'avais perdu. J'ai finalement réalisé que certaines personnes sont juste mauvaises. Et il n'y a rien que l'on puisse faire pour y remédier. Mais, on peut apprendre à se protéger. » - Lena Luthor, Supergirl
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« En vérité, j'étais juste effrayée. La chose que j'avais toujours voulu se trouvait soudainement devant mes yeux. Mais je ne pouvais me résoudre à tendre la main et l'attraper. Si le véritable amour est bien ce qui attend les personnes assez courageuses pour surmonter cette crainte, jouer avec un amour illusoire est bien plus que suffisant pour moi. » - Saki, Seasons.
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« I can't stop thinking about that kiss » Delphine, Orphan Black
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« Ça fait mal d'apprendre à quitter ceux qui nous quittent, d'apprendre à les aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son cœur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre à pleurer en souriant, à s'en aller en aimant. » - Philippe Besson
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« Tu sais ce qu'il y a de plus douloureux dans un chagrin d'amour ? 
C'est d'pas pouvoir se rappeler ce qu'on ressentait avant.
Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s'en aller.. 
Tu la perds à jamais. »
- Skins
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« Et je lui souris. Pas le sourire standard de l'hypermarché. Ce sourire qui chasse les peurs, les remords et les drames, qui réenchante le monde et détourne le malheur vers les méchants et les tristes. Mon sourire de fée. » - L'éducation d'une fée. 
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« Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras, qu'il recollera tous les morceaux. »  - Inconnu
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« On ne peut ni prévoir ni prédire ce qui fera le bonheur; on tombe dessus par hasard, un jour de chance, quelque part au bout du monde, et on s'accroche à ces jours-là comme à la fortune ou à la gloire. » - Willa Cather, Le Lavandou, 1902.

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The strongest people have a past filled with chaos, heartbreak and disappointment. » R.h Sin

dimanche 7 février 2021

IRRESPIRABLE
« JE VOULAIS SAVOIR POURQUOI JE SOMBRAIS DANS CE NÉANT SUR MESURE »

Ce jour-là, cette minute où tout n'est devenue que l'ombre de mes souvenirs, de mon bonheur à mes souffrances les plus intimes, j'aurai voulu la prédire, la repousser, la faire disparaître dans le plus grand silence. Ça a disparu, ça a péri à l'intérieur de moi. C'est devenu un obstacle infranchissable, un marécage de souffrances et d'ombres qui me pourrissait l'âme et le cœur à mesure des jours
Je n'ai pas compris, c'est arrivé, et j'ai été parfaitement incapable d'avoir le plein contrôle, ça s'est terminé, et c'est redevenu calme, comme le silence après une tempête, un ouragan… Il  y a un tumulte indescriptible en moi, comme un sentiment d'incomplétude, ça sonne creux à l'intérieur, la porte est fermée à double tour et semble incrochetable.


Il y a une sorte de vide, de néant intersidéral qui trouble tout ce qui devait fonctionner normalement auparavant. E je me demandais ce qui pouvait faire autant mal tout en étant invisible, il manque quelque chose, une émotion qui se cache quelque part à l'intérieur. Je voudrais comprendre pourquoi je sombre dans cet irrésistible enfer vide.

feyaliah - 07.02.2021

mardi 12 janvier 2021

Mon trouble

C'est sûrement cette lumière aveuglante qui me porte dans ses idées sombres, mais parfois j'y pense, elle me bouffe, me condamne à souffrir dans les méandres. Cette vie, cette sensation, cette question qui me revient sans arrêt en tête. 
Je ne sais plus quoi faire de mes nuits, à penser constamment au pire, à réprimer constamment cette erreur que je suis tentée de faire, chaque minute, chaque seconde de plus. Je me pousse à croire que tout ça n'est qu'une maussade passade.. Et pourtant, chaque nuits, je suis toujours là, dans la pénombre.
Je la sublime, le regard latent, les yeux pensant, le regard mettant en exergue cette envie qui me taraude corps et âme. Mais le nihilisme est gagnant, rien n'est réalisable, rien n'est tangible, tout semble disparaitre dès que je m'octroie le droit d'y penser une vingtaine de secondes...

Je me suis paumée dans mon trouble, c'est là que je m'échappe.


Feyaliah - 12.01.2021

mardi 21 avril 2020

On oublie jamais vraiment.

« On ne peut ni prévoir ni prédire ce qui fera le bonheur; on tombe dessus par hasar un jour de chance,
quelque part
 au bout du monde, et on s'accroche à ces jours-là comme à la fortune ou à la gloire. »
Willa Cather, Le Lavandou, 1902.

Je le crains, ses cicatrices ne nous quittent jamais vraiment. Comme un poids, qui s'amoindrit avec le temps, mais qui s'affaisse au plus profond de notre poitrine. Il y'a, en nous, toujours cette douleur qui se mélange au reste toute notre vie, tout notre bonheur, et qui reste au creux de notre vivant, une petite pierre pesante et durcie par le temps. Je crains, que nous soyons vouées à garder des cicatrices indélébiles, que nous le souhaitions ou non. Même après la pluie, la neige, le vent elle se perméabilise, tout en s’effritant à mesure que le temps passe et l'isole. 
Je le crains, cette peine, cette souffrance ne s'efface jamais réellement, et parfois j'ai de la peine de l'apprendre, je peine à le supporter, à le vivre sans me sentir enfermer dans une petite boîte isolante. J'ai peur parfois, de revivre, ses sentiments trop intenses, ses émotions destructrices, ses pensées qui m'ont rongée, me rongent encore parfois, je n'aime pas vivre avec, j'aimerais vivre sans, mais est-ce possible, je crains que non. 
Alors, je regarde parfois, un vague coup d’œil sur le passé, en continuant de marcher, mais je sens parfois les fils qui me tiraillent, les questions qui continuent à me tarauder, par moments, par situation, par période. C'est surmontable et insurmontable à la fois. Dans le doute, je continue toujours à avancer, de peur que le passé ne me rattrape, de peur de revivre trop vite ses horreurs, de peur que je ne sois à nouveau confrontée à ses situations, même si je les sais inévitables, je crains ne jamais pouvoir devenir fataliste, je crains ne jamais pouvoir supporter le cours de la vie avec quelconque facilité, les sentiments, les émotions, me rattrapant toujours, me tirant toujours vers la réalité destructrice et la douleur. 
Les jours s’entremêlent dans le bon et le mauvais, mélangeant aigre-doux les émotions et les sentiments, tournoyant dans une marée de violence et d'amertume, tricotant douceur et tendresse. Avançant pas à pas dans le monde, sombre et lumineux, attrapant, puis lâchant des mains, trébuchant et se relevant à mesure que le temps passe, on avance à petits pas dans ce tunnel angoissant qu'est la vie.

©feyaliah - 21.04.2020 - 7h58

mardi 5 novembre 2019

T O N  É T R E I N T E.


Tant de chaleur, tant d'amour, tant de tout, tant de larmes, de colère, de souffrance, tant de rire, de bonheur dans tes bras. Un nouveau souffle, une respiration reposante, des larmes de rire, de tristesse, de colère, qui me ramène toujours à toi.

J'aime tes bras, ton étreinte est un petit cocon chaleureux que je chéris si fort, je l'aime tellement que je ne peux pas m'en lasser. Plonger dans tes bras pour toutes les raisons, même les plus stupides, même sans raison qu'il soit.

En chaque étreinte, je deviens une partie de toi, une partie de nous. Une étreinte parfaite, qui me rend si heureuse, si paisible... Une étreinte, qui fais battre mon cœur, encore et encore.

Je n'ai pas les mots, parce qu'il n'y a rien qui pourrait décrire le bien que me procure tes bras, que me procure une étreinte de toi. Je me sens comme, si tout mes problèmes s'évanouissaient dans un profond trou noir.

J'en suis devenue si vite accro, accro à tout ce que tu représentes, accro à la sensation de t'avoir dans ma vie, de te sentir auprès de moi, de me battre pour nous, de me battre pour toi, pour tout ce que tu représentes.

Pour avoir la chance de te dire à quel point je t'aime, de toutes les manières, toutes les façons possibles et inimaginables !

Feyaliah - 05.11.2019 - non achevé.

mardi 2 octobre 2018


PARFOIS J'EN DOUTE, et PARFOIS PAS LE MOINS DU MONDE.
« L'avenir n'est pas une amélioration du présent. C'est autre chose. »
Elsa Triolet (Le cheval roux ou les intentions humaines)

Il y a des questions qui me taraude parfois tard dans la nuit, dans mon lit, quand je ne fais plus qu'écouter mon cœur, mon âme, et tout ce qui s'y mélange quand il fait sombre et que le silence règne plus que les bruits de mes couvertures se resserrant contre mon corps.


Est-ce que je te mérite, moi aussi ? Parfois je n'en ai pas la moindre idée...
Parce que je ne suis ni adulte, ni adolescente, je suis encore entre deux mondes, deux mondes qui se chevauchent les uns sur les autres, les uns dans les autres, ils sont tumultueux en moi et je n'ai pas le choix que de subir, réfléchir, attendre...
C'est long d'attendre, n'est-ce pas ? De grandir, de vivre, de comprendre ce qu'on ne comprend pas encore tout à fait, ce qui est encore inatteignable et qu'on a l'impression qu'il s'agit encore du rêve qu'on a fait hier, qui est toujours précieux, mais qui s'amenuise quelques fois, avant de refaire surface, puis s'assoupir comme un sombre.

Est-ce qu'alors mon avenir sera radieux ? sombre ? sinistre ou peut-être simplement normal; d'une banalité insignifiante... Je ne sais pas, et parfois j'ai peur. J'ai peur de ne pas te mériter, j'ai peur de ne pas être assez, j'ai peur de ne pas combler les vides, j'ai peur d'être un fardeau, un regret.
J'ai peur de ne pas être assez, ou d'être tout, mais en étant rien à la fois.
Je ne fais qu'écrire, et délirer de mes propres craintes, parfois je deviens colère, je deviens à la fois tristesse et incontrôlable quand mes pensées m'inquiète, me trouble, me déstabilise, et j'agis comme une enfant, l'adolescente que je ne voudrais plus être, que je voudrais vouloir disparaître à tout jamais, mais qui pourtant est là, encore, et me rappelle à lui. Une partie que je ne voudrais plus voir que quelques fois, quand je revois des jouets, des souvenirs, des photographies, ou de vieux rires éclatants.

Mais la seule enfant que je vois, c'est celle qui ne sait pas prendre des décisions, qui ne sait pas agir de manière mature, qui parfois éclate en sanglot, se plaint de ses bobos, de son mal être, de sa tristesse, et qui se demande si c'est si mal, d'avoir parfois trop mal et de lâcher beaucoup trop de larmes pour soulager ce qu'il reste de ses petits chagrins. 

Est-ce que, je serais suffisante ? Est-ce que je grandirais assez vite ? Aurais-je les capacités de combler les vides ? Est-ce que je serais toujours moi, quand je n'aurais plus les mêmes occupations qui se colle à ma peau aujourd'hui... C'est si compliqué, il est si compliqué de continuer d'être ce que je suis, en voulant devenir ce que je ne suis pas encore.

Pour l'instant, je veux continuer de t'aimer, je voudrais tant que tu m'aimes, encore un peu, beaucoup, pour toujours... que tu t'accroches à moi, à nous... être en sécurité dans tes bras, ton coeur, et ta tête quand tu penses à moi, c'est la seule chose aujourd'hui que je veux, pour maintenant, demain, et pour l'avenir.

Comment la lumière s'est éteinte dans ma nuit... pour laisser place à mon sommeil.

Le chat miaule, j'entend le bruit de la souris grattant contre le sac de patates à même le sol, les patates souffrent elles souffrent autant que moi. -Kohhkohhrbitacé.

©Feyaliah - 02.10.2018 - 23h30

jeudi 2 août 2018

 T R O U  N O I R 
« Le doute, terrible trou noir de l'esprit, là où l'univers perd confiance en lui-même. »
- Louis Gauthier

C'est un peu le vide dernièrement. Je ne sais pas pourquoi je me pose des questions qui me semble un peu trop compliqué pour mon existence. Je me fond dans la masse, et je préfère. M'affirmer deviens de plus en plus difficile, parce que je cherche mon but dans la vie, ce que je veux vraiment plus tard, ce qui m'intéresse. Bien sûr, il y a les hobbies, les amis, les amours, les emmerdes. Mais ça ne fais pas tout.

Je me sens dépassé, et j'ai l'impression qu'on me roule dessus. J'ai l'impression que je ne peux pas vraiment confier mes craintes, mes idées, mes envies, sans me sentir ridicule. Je n'ai même plus le temps d'écrire pour moi, pour vous, je n'ai plus le temps de cerner réellement mes pensées, et quand je le fais c'est pour éviter les disputes, les chagrins, les larmes.

Il y a une certaine fatalité à s'engager dans la vie, dans le fait d'épauler une autre personne que soi. Mais parfois c'est difficile, difficile de ne pas pouvoir se confier, comme on écrit sur une feuille sans avoir un retour sur disquette.

Parfois, j'aimerais qu'on me pose des questions sur moi, sur ce qui me fais triper, sur ce que j'ai envie, sur ce qui me ferais plaisir. Il y a un petit manque en moi, d'aventure, cette source de plaisir que je ressentais en emportant ma couette et mon chocolat chaud dans le champs voisin et que je m'allongeais là, vide, vide de pensées, vide d'esprit, et que j'observais simplement quelques rayons lumineux qui passait au dessus de moi à quelques millions et milliards de kilomètre...

J'ai besoin d'un peu de nouveauté, de me dire que ce soir je vais partir à un endroit nouveau, que je vais respirer un nouvel air, voir un nouveau paysage, voir des nouveaux visages, et puis parler de tout, de rien, de sentir l'odeur d'un pissenlit et de m'étouffer parce que je suis allergique aux pollens.

Ce soir il y a un trou néfaste en moi, où j'ai l'impression de retourner en arrière, et de me fondre dans ma laideur, ma solitude, mes questionnements que je ne suis pas capable de résoudre.
Il y a quelques larmes qui ne sortent pas, et une envie de sortir et d'allez m'allonger dans ce champs... et de ne pas revenir avant 4 heure du matin.
Mais c'est triste, de faire ça seule maintenant, c'est triste de ne penser qu'à soi, c'est triste d'être vide au fond de moi et de ne pas comprendre pourquoi je ressens tout ça.

C'est si triste, que je préfère disparaître dans un trou noir, un trou sans fond, et attendre que tout ça se calme, continuer d'écouter ma musique, encore et encore, et attendre encore et encore que cette période néfaste s'en aille. Que quelqu'un me rassure, et me parle, me demande comment je vais, me demande où je voudrais allez, me demande si je suis consciente que la vie est belle, qu'il manque un sourire à mes lèvres, qu'il manque un éclat dans mon regard.

Je suis un peu fendu, j'ai besoin d'être seule, mais pas trop, sinon j'ai l'impression que je suis perdu, perdu dans un trou trop grand pour une seule personne.

Les couleurs reviendront n'est-ce pas...

©Feyaliah - 02.08.2018 - 22h00