vendredi 22 mai 2015

Le Texte...

...Et la musique ♪

« J'ai simplement fini par enterrer ma tristesse dans un trou sans fond. »
©Feyaliah 
Quand toute joie perd son sens, on finit par être dévoré par le néant. Si profondément qu'il est presque impossible d'en sortir, seul l'amour, l'amour le plus profond, le plus puissant peut vous amener au-delà de cette lointaine frontière.

Quand la tristesse ronge votre âme, vous n'êtes plus qu'un morceau de cendre, cette cendre brûlée jusqu'à étouffement. Quand ce fragment inimitable est le reste d'un corps humain, vous ne savez plus s'il doit être manipulé, ou laisser dans un petit coin, pour que sa fin ne soit que moins douloureuse. Vous ne savez plus, ce qui est bien ou mauvais... C'est un cycle sans fin qui vous détruit.

Chaque rose ces fanes, puis renaît, c'est un cycle éternel, ou presque ... Parfois, quand la rose ce fanes, elle ne revint plus, plus jamais. Ont ce dit tous que son heure était venue, que l'amour qu'on lui portait était vain, mais ce qui lui manquait le plus, c'était un compagnon, une seconde main, un être de confiance pour la manipuler avec amour, tendresse, et soin.

Nous n'avons pas toujours ce que nous souhaitons dans ce monde, il nous est parfois difficile de survivre à la cruauté, à l'humanité telle qu'elle se fonde sous nos yeux, ce n'est pas toujours simple d'aimer, et tout n'est pas toujours compréhensible. Parfois on a juste envie de devenir sourd face aux cris, aux violences et aux cruautés.

La banalité du monde nous à tous affecté, ou presque, ce cycle éternel, nous rend tous, mort. Il n'est pas rare d'apercevoir des morts-vivants, vides de joie, de bonheur à l'état pur, de petite chose telle qu'un simple sourire est dénué sur ce genre de visage.

Tout le monde ne le voit pas, moi si, moi je vois souvent des personnes tristes, et qui n'ont plus vraiment cette raison de vivre qui leur avait été ôtée, il y a quelque temps, tel qu'un père, une mère, un enfant, une amie. Tout le monde n'est pas capable de voir cela, derrière un faux sourire, un visage erroné.

Faire semblant, aujourd'hui, c'est devenu, normal. Pas pour moi. Non, jamais je ne m'engagerai à ça.
Mais, j'espère, qu'un jour, cette vie sera plus belle.



©Feyaliah - le 22 Mai 2015

jeudi 14 mai 2015

« Une vie d'Espoir, dérisoire. »

« Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses, une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. »
─ Baudelaire
Je songe à 3h00, pensant que ma vie prend un tournant bien méconnu de tous. C'est alors qu'une étincelle jaillit, je voudrais danser, chanter, sauter, miroité sur une douce mais tumultueuse musique avec, une tendre accolade de mon homme idéal, de la créature parfaite que j'idéalise dans mes pensées les plus secrètes. Je suis, hélas, bien orgueilleuse, mon idéalisme, mon perfectionnisme, est pour la vie, mon seul espoir de renaissance.

Je l'avoue, ici même je voudrais devenir la reine de mon histoire sans limites et sans frontières, je songe à tout quitter, cette fois et à devenir l'aventurière que j'ai toujours souhaité être depuis ma tendre enfance puérile et solitaire, la dresseuse de lions, l'acrobate fantastique, la princesse de mon doux royaume, la romancière d'un récit autant héroïque que splendide.

Je suis celle qui rêve de la profonde absurdité dans une vie bien cruelle, ou l'horreur n'est qu'un doux mot par rapport à mes sentiments venimeux qui me hante, et qui subsiste encore dans mes plus violents cauchemars. Pourtant, moi, l'Ado, je crois encore, être l'héroïne d'une histoire aussi stupéfiante qu'épatante. Je voudrais fuir à mille lieues d'ici, effacer mon identité, même si, je ne le pense pas.

Devenir l'autre, éradiquer cette peine qui dévisage mon cœur et qui fait pleurer mon âme. Je veux être la muse de ceux qui souhaite l'inspiration, je veux être mille et une plume des écrivains et des romancières qui peuple ce monde fou. Je veux devenir l'inspiration même de Molière, de Mozart, Platon et compagnie. Je veux être, ce que, jamais, je ne serais.


©Feyaliah  - 14 mai 2015

vendredi 8 mai 2015

« Quand tout semblait éteint, une lumière jaillit de nulle part. » ©Feyaliah - 08.05.16

« Apporter à son être un éternel recours. » ©Feyaliah - 2014

Je suis celle qui rêve de la profonde absurdité d'une vie bien cruelle. Pourtant, moi, l'ado, je pense être l'héroïne d'une histoire aussi stupéfiante, qu'épatante, aux délices et aux surprises inépuisables, incontestables, illimitées. 

Ô amener-moi à mille lieues d'ici, effacer mon identité, faite moi devenir l'autre, effacer cette peine qui hante mon cœur et qui fait pleurer mon âme.

Je veux être la muse de celui qui souhaite l'inspiration, je veux être mille et une plumes des écrivains qui peuplent ce monde fou et orgueilleux. Je veux devenir l'inspiration même de Molière, Mozart, Sylvestre Platon, et tant d'autres.

Je veux être, ce que, jamais, je ne serais. 

©Feyaliah - 8 mai 2015