mardi 25 août 2015

"Tu iras dans les villes de papier et tu n'en reviendras jamais" - John Green

« Il est difficile de partir, jusqu'à ce qu'on parte... » - John Green


Pourquoi je me bats sans cesse contre ce mal qui me ronge ? Qu'est-ce qui me retient dans ce monde, pourris qui ne pensent qu'à s’entre-tuer au lieu de s'entraider. J'en ai marre, je me force à être la meilleure fille du monde, à être une personne fidèle alors que tous ceux que j'appréciais et apprécient me plantent une dague dans le dos.

Pourquoi je continue de plaisanter alors que mon cœur chiale ? Pourquoi est-ce que je fais semblant d'être bien alors que je ne trouve pas ma place ? Les seuls en qui j'ai confiance ne sont que des êtres qui me ressemblent. Solitaire, incompris, avec au fond d'eux cette âme, ce cœur, épouvantable, misérable et meurtrit par tout ses salauds

Qu'est-ce qui se passe ? Puis-je avoir une idylle comme tous ses affreux qui me répudient, sans être finalement punie par le monde ?

Ou dois-je continuer de vivre dans cette l'obscurité qui m'accompagne déjà depuis si longtemps ?

©Feyaliah - 25 Août 2015



vendredi 21 août 2015

Poème de William Ernest Henley, pour Nelson Mandela.

« Âme meurtrie sous ce maquillage. Mon bonheur ne doit être qu'un mirage. »
©Feyaliah 21.08.15

Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Je loue les dieux qui me donnent
Une âme à la fois n
oble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu d’opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu’horreur et ombres.
Les années s’annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit que soit le chemin,
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme;
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

- William Ernest Henley


dimanche 16 août 2015

« Parfois, quand je regarde le ciel, j'ai ton sourire dans ma tête, je ne sais pas pourquoi. » - ©Feyaliah

Tout comme la lune qui semble s’effriter peu à peu, je me laissais ronger par la pénombre.
- Ai Yazawa



« Il n'y a rien que je ne désir plus au monde, que de te revoir un jour dans ce monde, même si l'égoïsme de ce souhait est en vain bien plus important qu'un autre de mes rêves, il est évident que ma souffrance serait bien moindre ainsi. Un jour, une nuit, un moment, un rêve, je pense à toi, mais, à mon réveil, tu n'es pas là, tu n'existes plus, tu n'es que limpidité, incertitude, souffrance, dans mon cœur chamboulé de mille éclats de verre, poussière. 

Ce n'est qu'après ta mort que j'ai su que je t'aimais bien plus que de ton vivant, parce que tu avais commis l'erreur fatale, parce que tu étais toi, et parce que nous étions ta famille, ta chaire, ton être à demi. À cette époque, je ne songeais qu'à mon espoir de vivre paix, joie, amour. Mais je ne pensais pas à toi, qui souffrais dans un silence noir, je n'étais que l'insouciance, la petite-fille de 8 ans. Aujourd'hui, tu me quittes, avec mille questions qui me troublent infiniment : 

- Pourquoi ? 
- Comment ? 
- Qu'est-ce ? 
- Qui es-tu ? 
- Qui étais-tu ? 

Je deviens folle, vraiment folle, parce que, sans toi papa, je ne suis qu'un demi-être, qu'une chaleur humaine qui pense drôlement. Malgré tout, malgré la souffrance, je t'aime, c'est ainsi. »


©Feyaliah - Août 2015

samedi 1 août 2015

« C'est ainsi que je voyais ma vie... »

« L'utopie n'est pas une chimère. Elle est pulsion de vie, capable de rendre possible ce que nous considérons comme impossible. C'est dans les utopies d'aujourd'hui que se trouvent les solutions de demain. » J.D
Tu sais, moi je veux rire, rire toute ma vie. C'est comme cela que je vois ma vie, dans le rire, la joie, la bonne humeur, l'entente, l'amitié, l'amour, pur et simple. Je ne suis pas difficile, je suis juste une gamine rêveuse. Je ne veux pas grandir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas de tristesse, je ne veux pas de blessure ni de coups durs.
Pourtant, ce genre de choses s'est devenu un quotidien. J'ai peur, je pleure, je souffre, parfois je ris, parfois je chante, parfois je me brise. J'ai l'impression que la douleur m'envahit, mais cette douleur, ses larmes, elles me font du bien, je ne comprends pas toujours pourquoi. Pourquoi tout ce monde pourri alors que la joie est-il à portée de main ? Pourquoi les gens s'obstinent à penser que le malheur est une seconde nature chez eux ?

C'est faux ! Je veux être heureuse moi, je le serais, je ne me voilerais pas la face parce que j'ai perdu des êtres chers, parce que j'ai reçu des couteaux dans le dos, non, je continuerais mon chemin, fièrement, et, je me contre fou des autres qui me critiquent avec un côté espiègle. Moi, j'explose la vermine avec de la joie ! 

11.01.15, je t'aime malgré tout.

©Feyaliah - 1 Août 2015