mardi 29 novembre 2016

À celle que je fus.

« J'espère. Ce qui m'est interdit. » - Le Tournant, P.E & M.R

À l'âme que je fus, dans les heures et les jours sombres. Traficotant mon sourire avec égocentrisme et ruse, je me parlais dans un sommeil lugubre et morbide.

Songeant au sens troublant des choses qui ce manifestaient de plus en plus dans la sombre nuit.
Gigotantes et troublées, les âmes corrompues que je lisais ne reflétait que le mauvais; l'incompréhension, et la férocité.

Chaque larme, chaque cri est un fardeau pittoresque quand celle-ci devient la routine la plus belliqueuse et la plus durable... L'éternité.

Dans un silence pénétrant, le jour se lève, et l'oublie s'avance comme une mort lente et vénéneuse. On ne remarque pas, on n'entend pas, on ne prête n'y intention ni égare à sa venue.

On annihile tout, on s'émerveille à nouveau, jusqu'à ce que la morsure du désespoir réapparaisse de l'au-delà, et vous emporte dans un sommeil éternel.

©Feyaliah - 29.11.2016

jeudi 10 novembre 2016

L'erreur est humaine, et le mensonge est idiot.


« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse. » - Henry Brulard Gallimard


Bientôt 18 ans que, je suis un mensonge. Bientôt 18 ans, que ma vie est un magnifique fiasco, et pourtant, qu'est-ce que je l'aime cette vie, cette entièreté qui me fascine chaque jour un peu plus, par les actes des humains qui m'entourent, par mes propres actes stupides et sans compassion.

Bientôt 18 ans que je pleure, souvent, sans comprendre pourquoi je ne peux me débarrasser de toutes ses émotions, sans issue, je me bats, sans volonté, je fuis, parfois je meurs, parfois je vis, mais souvent mon coeur péri dans une souffrance sans précédent..

Les échecs, les calomnies, les disputes, les routines, les amourettes sans avenir, le rêve d'aventure qui subsiste dans mon âme comme un cri libératoire que je n'aurai jamais, cette opportunité sur laquelle mes doigts se posent, mais ne font qu'effleurer.

Ce cercle vicieux qui m'amène à croire que ma vie n'est qu'un tourment, qu'une illusion frénétique dont je ne pourrai jamais me libérer. Tout cela est, tout cela restera congelé comme mon âme après mille et une blessure.

Je ne puis rêver mieux qu'un ou deux rêves périssant d'une douce étreinte, d'une merveilleuse soirée rieuse et frivole, qu'une douce parole mélodieuse sonnant comme la fin d'un monde pluvieux et sans avenir.

Je mens, toujours en disant que je crois en mon avenir, en vérité, la véritable vérité, c'est que je n'y crois pas. Je laisse les jours s'écouler en vain, laissant probablement un vague souvenir de mon humble pensée, laissant emprunt mes écrits scandaleux, risibles, et peu notoires.

Je me joue souvent de mes propres paroles, je me fourvoie dans mes pensées, j'exprime toujours le dégoût, mais tout cela se passe dans ma tête, dans mes rêves. Je me mens à moi-même, mais jamais à ceux qui m'entourent, jamais.

Mais je le sais, au fond, je mens pour me satisfaire d'une réussite, pour protester contre ma désillusion, mon inconstance, mon orgueil, mon chagrin. Mais, toujours les démons l'emportent sur les combats, chaque jour un peu plus je me défis, mais chaque jour un peu plus, je suis vaincue.

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Un jour, verrai-je un avenir ?

©Feyaliah - 10.11.2016

mercredi 2 novembre 2016

« Il est des épreuves que l’on ne surmonte jamais vraiment, mais auxquelles on survit, malgré tout. » - Guillaume Musso

« Quand on tombe dans l'eau, la pluie ne fait plus peur. » - Proverbe russe


Un jour je dois changer, un jour je dois rester la même. Un jour je peux commettre une erreur, un autre, je dois m'enterrer dans un silence immuable. Un jour ma vie ressemble à une poésie sans encombre, un autre, elle est l'Enfer qui m'emporte dans un effroi vicieux et démentiel.

Mon cœur est dénoué, lassé de la douleur, du mépris, de l'incompréhension. Mon âme est punie constamment d'échecs et de souffrances, de malheurs et d'indignités. Mon corps souffre de tremblements constants, il souffre de maladies, de larmes, de peur. Il souffre d'une colère ininterrompue.

Que dois-je faire de plus, que je ne fais pas déjà ? Rester au silence, souffrir, et mourir dans un silence lugubre et miséreux... Dois-je, toujours rester de marbre face à tout ce cumul, cette haine qui me ronge intensément... 

Je ne sais plus pourquoi je parle de mes problèmes à quiconque chavire sur mon passage... Ma vie ai miteuse et sans goût, froide et décevante. Plus j'en parle, et plus la vie empire autour de moi. Plus j'ai l'impression de faire souffrir ceux qui me soutiennent. 

Je souffre de la propre souffrance que j'émets quand je m'avoue vaincue par tout m’écartèle...Je cherche chaque solution, chaque acte, chaque mot pour me sortir un peu de cette maudite vie. Mais jamais rien ne marche, tout échoue toujours, c'est un jeu de dominos interminable.

Je n'en peux plus de reconstruire ma vie sur des ébauches, des brouillons vaseux, des feuilles déchiquetées, des mots répétitifs et erronés.Je ne tiens qu'à une seule chose, l'amour de ceux qui me restent dans le cœur, et plus les jours passent et trépassent, plus cet amour fuit... Pourtant, je le retiens tant bien que mal, mais la paume de mes mains, les mots, les actes ne suffisent plus à eux seuls... 

Plus je m'empresse à devenir meilleur, plus je fais des erreurs, plus je deviens mauvaise et vaniteuse, plus je ressemble à un monstre problématique que l'on préférait éliminer de sa vie. J'attire les problèmes d'entre les tombes de ceux qui était. 

Je suis condamnée à fuir pour l'éternité.

©Feyaliah - 02.11.2016