mercredi 28 décembre 2016

“I’ve always wanted to do things that scared me. But, well, it’s not so easy to be brazen when the thing that you want, that scares you to death, is sitting right in front of you.” - Nicole & Waverly



I'M IN A RELATHIONSHIP. WITH A BOY. A MAN
A BOY MAN ? IT'S THE WORST !

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YOU CAN BREAK MY SOUL, TAKE MY LIFE AWAY.
BEAT ME, HURT ME, KILL ME. BUT FOR THE LOVE OF GOD... 
DON'T TOUCH HER.

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IT'S YOU.

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BURNING ON THE INSIDE.


©Feyaliah - 29.12.2016

https://youtu.be/O3UuqCN1sQs


My love is your disease, My love is your poison.

Je suis une tueuse, je suis une vipère, une faucheuse, une âme en peine. 
Je n'aime pas, je ne supporte pas que l'on me brise, que l'on me fasse souffrir. Je ne supporte pas les erreurs, je ne supporte pas les fausses excuses, je ne supporte pas que l'on me blesse. Je suis tellement rancunière que l'Amour est une violente masse qui me pèse les épaules. 

Je souffre à tomber amoureuse, je souffre quand mon coeur bat la chamade, je souffre toujours, je finis toujours par souffrir. Je ne me sens pas emportée par celui que j'aime, je ne ressens jamais cette étincelle qui fais briller toutes les autres.

Je ne deviens qu'une larme, qu'une personne fade et étrangère. Je me déteste quand je tombe amoureuse, parce que, toujours, je finis par en souffrir. Parce que, je suis difficile, parce que, je n'aime pas souffrir, et que chaque erreur, la moindre petite blessure est une véritable torture.

Je ne pourrai certainement jamais tomber amoureuse, parce que je ne veux pas pleurer, je ne veux pas souffrir... Je ne veux plus souffrir. Je ne veux plus que l'on blesse mon orgueil et ma rancœur, je ne veux pas non plus être parfaite, je ne veux pas changer, et je ne veux pas devenir un idéalisme illusoire et banal.

Je veux être moi-même, jusqu'à la toute fin, je veux être quelqu'un qui ne ressemble à personne d'autre, je ne veux plus me changer, j'ai bien trop peur de devenir un vautour, j'ai trop peur d'être un objet de convoitise, c'est une torture.

J'aimerai ne plus jamais tomber amoureuse, si je dois finir par baigner dans la souffrance, les blessures, des blessures qui ne cicatrisent jamais réellement. Parce que mon âme est si rancunière que j'en pleure un peu plus chaque jour.

Je suis vilaine et mauvaise, je suis le poison de l'amour, la maladie de l'amour. Et je suis mortelle.

©Feyaliah - 29.12.2016
« Le doute est une force. Une vrai belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant. »
- Pierre Bottero, Le pacte des MarchOmbres

La différence est-elle un péché qui ne puisse être réparé par le temps et le fardeau des regards mortels. Avons-nous sans peine été détruits par les autres qui haïssent nos petits tics, nos petits tocs, notre petite étincelle qui nous donne un éclat particulier, divergent des mœurs de cette société que je me défis d'acceptées.

Est-ce que nous devons nous ressembler comme des pantins, des poupées de chiffon sans émotion et sans pensées ? Je me demande encore,

Encore, et encore pourquoi je me sens tellement à l'écart de ce monde, pourquoi je me demande toujours « Suis-je née 30 ans trop tôt ? 50 ans trop tard ? » Quand cesserais-je un jour de me demander si je me sens bien dans cette vie, cette société, "ce monde", emplie d'une haine que je me fais vomir par la pensée chaque jour, chaque nuit, chaque minute et seconde.

Cesserai-je un jour de me sentir différente au point de me renfermer dans une solitude violente et latente et sourde. Je suis un fantôme, je ne rentre pas dans les clous, je ne rentre pas dans les pantalons taillés par la consommation massive, je ne rentre pas dans les cases, je n'aime pas travailler, je n'aime pas le caviar, je n'apprécie pas les riches, je n'apprécie pas les pauvres, je n'apprécie pas les autres, je n'apprécie pas les gens tout courts.

Je ne me fais pas à l'idée que je fais partie de cette vie, de ce monde, et que je devrais m'y faire de toute façon. Je ne peux pas, l'idée m'est insupportable, me condamne, me donne un goût de gerbe, je le sens jusque dans mes entrailles, au plus profond de moi. Je ne suis pas chez moi.

Je ne suis chez moi nulle part. Je ne me sens à l'aise nulle part, et je ne sais pas comment font "les autres" pour aller dans l'usine écolière qui nous forme à devenir des automates, qui nous enferme dans des boîtes empêchant nos pensées de s’exalter, de construire, de devenir, de réfléchir, et d'être intéressante.

Je ne suis pas à l'aise dans les boîtes de nuits, je ne suis pas à l'aise dans mon âme, elle est inconfortable, on me force à devenir travailleuse, mais je me complais simplement à écrire, à lire, à chantonner, à rire, à découvrir d'autres mondes, d'autres choses que ce train-train quotidien qui me rend malade.

Si je pouvais, je serais déjà partie très loin d'ici. Je serais déjà devenue un oiseau, je serais peut-être dans une autre atmosphère, ou simplement un autre pays, au coeur de la vie, je serais peut-être au centre de la Terre, ou la tête dans les Étoiles. Mais, c'est sûr, si je pouvais, si je trouvais les moyens, je ne serais plus ici depuis longtemps.

©Feyaliah - 28.12.2016 - 05h07