dimanche 19 mars 2017

Merci pour tout. ♥


Un jour l'amour demande à l'amitié: « Pourquoi existes-tu ? »
 et l'amitié lui répond : « Pour sécher les larmes que tu fais couler. »
- Anonyme

Je me dis que j'ai de la chance. Je me le dis forcément un jour dans les heures sombres, les moments obscurs, dans mes passades de deuils et de souffrance. 

La chance d'avoir des ami(e)s qui m'ont soutenu à des milliards d'occasions, et dans les plus gros changements de ma vie, comme, le décès de mon père, ou, mon changement d'orientation sexuelle, quand je suis devenue bisexuelle, le plus gros problème, ça a été le regard des autres, l'acceptation de soi, je veux dire, tout le monde passe un jour par cette phase, où l'on se demande si l'on va être jugé, mal vue, mal aimés, par les autres. 

Et bien c'est là, à ce moment précis, que, je me dis que j'ai eu une chance extraordinaire, d'avoir pu être soutenue; entourée, aimée, de la même manière, et inconditionnellement, par mes ami(e)s, par ma famille. 

Qui quand je leur ai annoncé ce bouleversement, n'ont pas oscillé, n'ont pas eu cette espèce de mauvaises réactions, ce retournement de veste complètement frustrant. Ils ont été là et m'ont regardée de la même manière, et ont continué à m'adorer de la même façon, me soutenant de toutes parts dans mes actions, mes réussites, mes défaites. 

Sans eux, je n'aurai rien pu faire de ma vie, rien. Parce que depuis l'enfance, il y a toujours un ami, une amie, des ami(e)s, qui sont là, et me tende la main, sans cet arrière-goût d'hypocrisie, sans mauvais jugement, sans crainte, sans poison. 

Vous m'avez fait pleurer, rire, tant de fois, vous m'avez rendu heureuse un milliard de fois, sans vous, jamais je n'aurais pu sourire comme je souris maintenant. Sans votre égalité, votre fraternité et votre paix intérieure, je n'aurai jamais pu être heureuse, je n'aurai jamais pu intégrer mes choix avec ma personnalité, je n'aurai certainement jamais pu être pleine de vie, et de ressources.
Vous êtes mes muses, et j'espère qu'à jamais, vous le resterez. 

Tatiana, Marion, Lahoucine, Sébastien, Flora, Camille, Leïa, Atreiyu, Amaury, Amaryllis, Jules, Manon, Kévin, Lucie, Claire, Benjamin.S, Benjamin.D, Juan, Antonin, Sarah.M, Jennie, Émilie, Julia, Nicolas, Louise, Émeline, Andy, Lola, Nina, Ines, Ludovic, Lisa, Nathan, Laurie, Garance, Hanna, Valérie, Chloé, Anastasia, Marion.P, Léa, Alexia, Aurélie, Romain, Caroline, Charlotte, Téo, Pauline, Marine, Lucie.J, Thomas, Ermeline, Justine, Kelly, Lisy, Trinidad, Maïré, Lucie.B, Sophie, Lucille, Camille.T, Wendy, Angie, Océane, Maxime, Pierre, Clara, Justine, Émeline.B, Marina, Manon.B, Léa.B, Mohand, Clarisse, Jefferson, ...

Si j'en oublie, je m'en excuse. Vous êtes des perles, des amours, des anges, mes anges. 
Pour tous ceux qui sont dans ma vie, qui ont traversé ma vie un instant, 
jamais je n'oublierais l'amour, la tendresse, la gentillesse. 
Un soutien, une parole, un sourire, ça sauve des vies.
Plus qu'on ne le croit. 
En tout cas, vous avez sauvé la mienne. 
Merci pour tout.

©Feyaliah - 19.03.17 - 19h30

vendredi 10 mars 2017

Aussi sournois que mon coeur dans une poche d'acide.

« H U M E U R - D U - J O U R »

« Mais que dure la jeunesse et se répandent l'amour, la joie et la tendresse jusqu'à nos derniers jours.
Face à ses délices que mon esprit s'émeuve. Toujours je serais tienne, mon amour en est la preuve. »
- Sir Walter Raleigh


Mal. Comme un débordement de larmes qui ne s'arrête jamais, jamais, jamais. À en crever, c'est comme si un fer chaud était planté là dans le fin fond de ma gorge, et qu'il ne faisait que tourner, s'enfoncer, tourner, puis s'enfoncer à nouveau, sans jamais cesser de me faire souffrir le martyre. Me tenant la corde au cou comme une envie suicidaire qui ne prendrait jamais fin, puisque jamais, jamais le saut final n'a été orchestré par le destin.

Simplement une mort douce, lente, vénéneuse, insignifiante, perpétuelle et éternelle.
Je me demande à quand remonte cette douleur immense, ce cœur brisé qui n'est autre que le mien, quand a-t-il jamais fait "boum" pour une autre qu'elle.

Je me pose sans cesse la question "Et si j'avais" et si, et si j'avais fait autrement, et si j'avais attendu, et si je ne l'avais jamais rencontrée, et si jamais je ne lui avais dit ce que je ressens du plus profond de mon âme jusqu'à m'en déchirer les restes et le fond de mon corps si communément appeler entrailles.


J'ai la gerbe un peu plus et chaque jour. Et tout le monde n'a de cesse de répéter "Tout finira par aller mieux, et tu tomberas amoureuse une nouvelle fois encore."

C'est faux, vous le savez tous, le véritable amour, quand on le sent au fond de ses tripes c'est indéniable, plus jamais ils ne vous quittent, plus jamais j'entends dire, jusqu'à votre mort la plus insoutenable, jusqu'à votre dernier souffle, c'est forcément là, gravé, jusque dans l'âme.

C'est sinistre, mais je suis tombée amoureuse, pour la première fois et la dernière fois de ma vie. Plus aucun regret ne me sied dans ce monde, je suis follement, follement et cyniquement tombée amoureuse, d'une personne qui n'en a rien à foutre, même si, je n'en crois rien... Et je m'en contre-fou, parce que, pour la première fois de ma vie, j'ai éprouvé un sentiment plus fort que ma rancœur, ma colère et mon deuil. Et je ne veux pas perdre ce sentiment.





L'amour, la douleur, la fièvre, le cynisme.
Tout m'envahit.




©Feyaliah - 10.03.17 - 5h11

mardi 7 mars 2017

« S'autoriser à aimer, c'est prendre de le risque d'avoir terriblement mal » Victoria Grayson

► N O - F U T U R E ◄
« Tu sais ce qu'il y a de plus douloureux dans un chagrin d'amour ?
C'est d'pas pouvoir se rappeler ce qu'on ressentait avant.
Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s'en aller..
Tu la perds à jamais. »
- Skins

J'ai vu l'avenir en toi. Mais j'ai échoué. Je pensais pouvoir te connaître, je pensais pouvoir te dire que je t'aime sans avoir à douter de moi. Mais tu m'as fait dévier, tu m'as rendue cynique et tu m'as vidée de toute mon énergie.

J'ai essayé, et j'essaye toujours de t'aimer comme personne ne t'a aimée dans cette vie. Mais tout ce que tu fais, c'est me fuir en pensant que tout ira mieux, pensant que tout finira par se calmer.

Mais tu as trafiqué mon cœur comme personne. Tu es devenue inatteignable, inimaginable, impossible, enfantin. Et maintenant j'en ris, quand je pense à toi, à ce nous sans cohérence, sans attache, sans conséquence, sans résistance. Je t'aime, mes sentiments se rebellent, mes sentiments sont confus et dédaigneux. Égoïste et je me dis maintenant qu'ils sont aussi puérils que ceux d'un enfant de 4 ans.

Mais je t'aime, et, tu me quittes.

Je ne sais plus comment agir dans ma vie, je suis paumée, sans voie, sans avenir. Plus rien n'a vraiment d'importance à part ton sourire.

Quand je te sais heureuse, je suis si jalouse... Je me demande comment je pourrais à nouveau sourire et te chasser de mes multiples pensées. J'essaye de me donner des objectifs ridicules, mais le néant est là, je chute de plus en plus dans ce précipice, je suis inondé de toute cette impuissance, souffrance, véhémence.

Un jour, j'espère que tu penseras à moi comme un merveilleux souvenir, j'espère que tu pourras te remémorer nos embrassades comme un doux au revoir.

Mais j'imagine bien sûr, que c'est mieux comme ça, retenir juste un sourire de toi, mais le temps ensemble passe et repasse dans ma tête, et je me demande comment j'aurais pu changer les choses, comment aurait été notre avenir s'il y avait eu un nous, et j'aimerais comprendre encore pourquoi il n'existe pas, pourquoi il n'existera jamais.

Étais-tu sincère ce soir-là quand tu m'as communiqué ce, « je t'aime » ? Je me le demande encore, il est gravé dans ma tête. Étais-tu sincère quand je t'ai dit que je t'attendrais, quand tu m'as dit si familièrement, « tu es parfaite » ? Étais-tu sincère ces jours-là quand nous nous sommes tenu la main, embrassés, chatouillés, taquinés, câlinés. Étais-tu sincère quand tu m'as regardée, touchée...

J'aimerais tant savoir, j'aimerais tant savoir si tu m'as aimée au moins une fois, si tu m'as regardée une fois avec une sincérité inébranlable.

J'aimerais écrire une dernière fois sur toi, pour tourner la page. Mais j'aimerais que tu me dises une bonne fois pour toutes que tout est terminé.

Et je fermerai le livre une bonne fois pour toutes.

©Feyaliah - 07.03.2017 - 6h30
« Ça fait mal d'apprendre à quitter ceux qui nous quittent, d'apprendre à les
aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son
coeur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre à pleurer
en souriant, à s'en aller en aimant. » - Philippe Besson

lundi 6 mars 2017

Try.



Je fais toujours tout, pour oublier. Mais mon âme est marquée par ta chaleur. 
« Si je ferme les yeux, je me souviens des vôtres. » Louis Aragon
Tous les jours je me demande si je ne suis pas trop imprudente, ce chemin est si fougueux si nouveau. 
« J'ai des morceaux de toi dans le coeur, dans l'âme et sur la peau. Quand d'autres ne laissent que le vide, de toi je garde tout. J'ai toujours tout gardé. » Patrick Poivre d'Arvor
Je me demande jusqu'à quand je pourrais tenir sans ta chaleur et ton sourire... 
« 7 milliards de sourires mais le tien reste mon favori. » Jacques Brel
La nuit, je songerai tout bas que 
« Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra être effacé. » Jean d'Ormesson
Et puis, je m'effacerai à jamais jusqu'à ce que tu me reviennes enfin, jusqu'à ce que chacun de mes baisers soit enfin ancré dans ta peau comme on brûle un corps au fer chaud. 
Je suis troublée, chaque nuit est une nouvelle sensation de solitude qui semble sans fin. 
« Le manque n'est rien d'autre qu'une overdose de vide » 
Frédéric Beigbeder

Et toujours je ne pense qu'à toi.

©Feyaliah - 23.02.17 

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« Rien que d'y penser, j'ai le cœur au bord des lèvres et l'envie de pleurer de plus belle. » 
- Justine Lévy

Rien ne pourrait être plus complexe et désordre que ton cœur insensible au battement insatiable que fait le mien. Rien ne pourrait être plus Enfer que ton éloignement, que ton indifférence dans les souvenirs du passé et du futur. Rien ne pourra jamais être plus heureux que ton corps en phase avec le mien, dans nos embrassades et nos regards délectables et charnels que je chérie toujours, que j'emporterai dans ma tombe. 
À la folie. ☀️

©Feyaliah - 13.02.17


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It is my real state. - 
It is as if eternity has fallen in love with me. And I suffer. 
I want you. - For ever, to love you, to cuddle, to adore you, to embrace you, to take you everywhere in this World, to show you that life is bot only a burden. Not a dying monster. - 
I want to show you that I can love you, and cherish you, until my body is no more.
For a better Life.

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C'est mon état réel. - 
C'est comme si l'éternité était tombée amoureuse de moi. Et je souffre. 
Je te veux. Pour toujours, pour t'aimer, te chérir, te câliner, t'adorer, t'embrasser, t'emmener partout dans ce monde, te montrer que la vie n'est pas qu'un fardeau, pas qu'une souffrance, pas qu'un monstre agonisant. - 
Je veux te montrer que je peux t'aimer et te chérir, jusqu'à ce que mon corps ne soit plus. - 
Pour une vie meilleure.

©Feyaliah - 09.02.17

dimanche 5 mars 2017

« Le besoin d'amour sonne toujours comme un appel au secours. » Inconnu

« Je t'attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu'aucun autre,
après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. Le jour ne de lèvera plus sur personneJamais. Jamais plus. Enfin. Tu me tues. Tu me fais du bien.
Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous n'aurons plus rien d'autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir.
Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. 
Le nom s'en effacera peu à peu de notre mémoire.
Puis, il disparaîtra tout à fait. » 
- Marguerite Duras, Hiroshima mon amour

Je ne comprends pas, je ne comprends pas. Je suis impuissante, je suis impuissante.
C'est comme un écho, une répercussion de pensée qui ne sont que des négations.
Je souffre, je souffre. Je me dévore, je me dévore. Je deviens, folle, complètement folle. 
C'est insensé, comment puis-je, me consumer à ta seule pensée. Toi dans mes bras, dans mon corps, dans mon âme. 

J'ai l'âme en jouissance quand je repense à nos quelques caresses, révoltant. 
Je ne sais plus quoi faire, je te veux, mais c'est là, c'est toujours en suspend. Cette putain d'impuissance, cette putain de solitude. Je n'en peux plus, je veux mourir. Je m'emporte dans les divagations, je t'insulte et je t’idolâtre, comme ne puis tu souffrir de cette violence. 
Comment peux-tu être aussi ignorante et aussi incolore face à ma dévotion, comment peux-tu me mettre si bas et être si haute. 

Je ne t'atteindrai jamais, ni ton cœur, ni ton corps. Ni ton être ni ton âme. Mais je t'aime, te serrer dans les bras a été la meilleure danse de toute ma vie. Te chuchoter des mots sensuels et pénétrants a été la meilleure vision du baiser. Mordre toutes les parties de ton corps a été la sexualité la plus intense. Et je rêve, chaque nuit que ce n'est pas un rêve. Et seule l'insomnie a cerné mes pires cauchemars. Te perdre, encore et encore et encore sans jamais pouvoir rien faire.

J'ai envie de te détruire, de me détruire, pour ne plus avoir peur que tu n'appartiennes à une autre. Je te déteste, je te déteste et je t'aime et je t'aime.

Vais-je mourir encore une fois ? 

©Feyaliah 05.03.17 - 0h54

samedi 4 mars 2017

« Parfois on se sent vide, alors on se plaint. »

« T R Y - A L W A Y S - T R Y »
longuement, comme le cynisme

« Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion.
Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise. Il faut une énergie, une générosité un aveuglement...
Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par dessus un précipice ; si on y réfléchit, on ne le fait pas.
Je ne sauterai plus jamais. »  - Jean-Paul Sartre

Je manque d'esprit, je ne dissocie plus intègre et aigre. 
Je ne comprends plus la sociabilité, je la confonds avec dissociabilité. 

Je me rends malade, je me rends vénale. Mon corps est un déchet, et mon âme un cancer qui me hante et me pourchasse. Aucune fuite n'est possible, aucune lobotomie utile. Je m'oublie moi-même dans l’incompréhension et la souffrance. Suis-je folle ? Parfois même, mon regard est intransigeant. Me coupe puis me lacère, macère dans ses crocs, et me déchiquette.

Que puis-je faire, quand mon Enfer est un mystère. Si je ne puis me satisfaire de mon horrible sensation de mort, d'amour et d'inconfort. 

Que puis-je faire, à présent, maintenant, que je suis mi-folle, mi-moi. Question sans réponse.

©Feyaliah 04.03.17 - 5h55.


vendredi 3 mars 2017

« Quelque chose a changé. » - Philippe Labro

« I T ' S - Y O U » - Waverly Earp.

« Il y avait ce vide total, cette perte de toute perspective,
toute projection dans l'immédiat,
 il y avait une peur absolue de tout et l'aveuglante
certitude d'une absence de solution. »
- Philippe Labro, Tomber sept fois, se relever huit.
J'ai été froide aujourd'hui, au bord des larmes. Fatiguée de n'avoir dormis que dix-sept heures en quatre jours, fatiguée de n'avoir aucune réponse à ma souffrance, fatiguée de la vie, fatiguée des choses, fatiguée de marcher, manger, respirer. Fatiguée d'être dans l'incompréhension, le mal et l'exaspération, fatiguée de me plaindre sans arrêt pour rien, tout et rien. Fatiguée de me sentir seule, abandonnée, perdue, alors que je ne suis pas réellement seule. Fatiguée que l'on me touche, je ne ressens rien, j'ai eu des millions de câlins de réconfort, et mon coeur n'a pas réagi

J'ai eu mal, quand on m'a frôlé l'épaule, pour me réconforter, j'ai eu mal quand on m'a regardée dans les yeux en me disant « Tout ira bien mieux maintenant » fatiguer de chanter faux, fatigué de vivre. Et il n'y a rien à faire pour tout cela, rien, je suis en train de pourrir avec un faux sourire. 


Le temps fait son œuvre.
Le temps joue son rôle dans une guérison.
Il faut être patient. Il faut savoir attendre,
souffrir, et donc faire preuve de courage.
- Philippe Labro, Tomber sept fois, se relever huit.
Silence, et puis. - J'ai souri aujourd'hui, ce soir, parce que j'ai reçu un message, une réponse. La première depuis des jours, j'ai déliré, ris, chanté... Parce que c'est son jour. Néanmoins, je sais que derrière tous ses mots, il y a ce, « Je ne sais pas comment le lui annoncer » alors qu'il suffit de me le dire, pour que je fasse mon deuil, que ma souffrance me quitte enfin. Mais là je suis amoureuse. Pas dans le dénie, dans le deuil, pas dans la souffrance à proprement parler, d'avoir perdu un être par la mort. 

Je suis juste moi-même morte, je suis un soupir, parce que mes sentiments sont là, comme des électrons libres, s'entrechoquent et s'amorcent comme des bombes, ils explosent, ils ne savent pas où s'accrocher, et toujours, tout le temps, même dans mon sommeil profond, je cauchemarde, je rêve, je pense à elle. 


 « C'est arrivé en douce, subrepticement, sournoisement, 
sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration.
Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est entrain
de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance. »
- Philippe Labro, Tomber sept fois, se relever huit.
L'Amour, quand il est là, on ne l'oublie jamais, même si ça s'estompe, cette souffrance... Mais, ce n'est pas comme si j'avais vraiment envie que ce sentiment me quitte... J'ai besoin de savoir que j'existe, que je suis capable d'aimer, même si je souffre. J'ai besoin de voir que je suis humaine, et que je peux me briser. J'ai besoin de me briser, os et âme. J'ai besoin de me déchirer chair et coeur, parce que ce sentiment, je n'en éprouve aucun regret.




Le seul regret que j'aurai, c'est si il disparaît avec elle. Et, j'ai peur.
L'amour, cette espièglerie.

©Feyaliah - 03.03.2017